Oyez oyez, lecteurs mensuels du Ventre de Marseille,
chers descendants bâtards de nègres et d'esclavagistes,
notre chemin est long vers le génome gentilhomme qu'il nous faut devenir... si l'on ne souhaite pas s'auto dévorer dans une guerre civile personnelle et finir comme un Michael Jackson de faits divers.
Et si nos grands hommes politiques ont renoncé depuis longtemps à voir plus loin que l'Etat Nation et le Droit du Sang, il nous reste la chanson. "L'arbre Lumumba", celle qui sait faire du malheur une joie.
Celle de Ze Jam Afane, que votre chroniqueur a entendue clamée sur un trottoir de Marseille, là où nos arbres rabougris portent notre mémoire de nègre.

Thomas Azuélos / Publié par le journal CQFD / Musique : voir en fin de chronique./ Pour lire la chronique suivante, cliquez sur l'image.
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